Face au désir d’atteindre leurs objectifs, j’observe une erreur de pensée douloureuse chez 90% de mes clients :
Croire qu’ils pourront enfin « se sentir mieux » une fois leur objectif atteint.
C’est questionnable, mais aussi paradoxalement :
ça fonctionne plutôt dans le sens inverse.
On croit qu’on se sentira « enfin bien » quand on aura obtenu :
– La fameuse promotion
– L’augmentation espérée
– Une plus grande équipe
Tout cela, cela peut être intéressant, si on poursuit ces objectifs pour leurs bénéfices tangibles :
– plus de levier sur des décisions stratégiques qui nous importent,
– plus de moyens financiers pour nos projets,
– plus de ressources dans l’équipe pour amplifier notre impact
Mais si on poursuit ces objectifs pour eux-mêmes (comme c’est le cas dans la majorité écrasante des cas que je vois en coaching) en nous disant qu’ils nous permettront :
– de nous sentir « mieux »,
– plus légitime,
– plus valable…
Spoiler alert : ça ne fonctionne pas, et la satisfaction est éphémère.
Une fois l’objectif atteint :
On a vite fait de repérer ce qui est problématique dans nos nouvelles circonstances.
Et on se concentre sur la prochaine ligne d’arrivée.
Celle où on pourra « enfin se sentir mieux ».
Rebelote, à l’infini.
Pourquoi ?
Parce qu’en recherchant le bonheur dans l’atteinte d’objectifs externes:
on prête aux circonstances un pouvoir qu’elles n’ont pas.
Celui de valider notre place.
Ce faisant, on délègue illusoirement à l’extérieur notre pouvoir :
Celui de créer notre satisfaction, notre confiance et notre sentiment de sécurité.
Alors qu’en fait :
Ce qui est bien plus déterminant sur notre ressenti qu’obtenir une promotion, ce sont nos PENSEES à ce sujet.
En particulier, ce qu’on s’autorise à penser de nous et de notre valeur une fois l’objectif atteint : « Je suis quelqu’un qui compte ».
Et les émotions positives que cela génère.
Mais bonne nouvelle :
Nous avons déjà et à tout moment la possibilité de choisir nos pensées pour générer en nous ces émotions et d’accorder du crédit au fait que nous sommes déjà « assez » et entièrement valable.
Peu importent les circonstances.
Et paradoxalement, quand on sait créer la satisfaction, la confiance et la sécurité intérieure en amont sur le chemin, même quand les choses sont imparfaites — bien avant la ligne d’arrivée :
On retire déjà les bénéfices qu’on convoite, et ça rayonne.
Et quand on incarne pleinement notre valeur sans besoin de la justifier :
On maximise aussi nos chances… d’atteindre nos objectifs !
Sans attachement, et dans l’énergie du jeu.
C’est plus efficace… et beaucoup plus agréable.
Si vous voulez apprendre à faire ça, c’est mon métier et ma passion de vous y accompagner.
