Bons élèves : Passez d’un moteur de réussite extrinsèque à intrinsèque

A force de parler du « syndrome » du bon élève, on croirait une tare.
C’est aussi une richesse. Sauf dans un cas précis.

Celui où ce qui motive ce trait commence à nous desservir.

En effet, il a 2 grandes façons de devenir un très bon élève.

1. Moteur intrinsèque :
Certains sont devenus « bons élèves » :
– Par curiosité et plaisir d’apprendre
– Par envie de se dépasser et de grandir
– Pour s’ouvrir des portes toujours plus larges

Leur motivation est intrinsèque (« pour soi »),
fondée sur un élan vers le monde.

2. Moteur extrinsèque :
De nombreux autres y sont venus par un schéma différent :
– Pour faire plaisir aux figures d’autorité
– Par peur de décevoir
– Par peur de ne plus être aimés s’ils n’étaient pas « à la hauteur »

Leur moteur est extrinsèque (« pour les autres »),
basé sur la pression et la peur du jugement d’autrui.

Ceux-là ont intégré qu’ils ne seront enfin « assez » que si leur réussite est extérieurement validée.

A l’âge adulte :

L’attitude des premiers est une force qui les sert dans le monde du travail.

Les seconds, eux, se voient freinés dans leur évolution à des postes de leadership, déroutés par un système où « mérite », « bon point » et « bonne réponse » ne sont plus de mise.

Cependant, peu importe l’origine de leur motivation, tous sont dotés d’atouts précieux :
– Intelligence et capacité d’analyse
– Force de travail et persévérance
– Standards élevés qui mènent à l’excellence

Pour les mettre pleinement à leur service, il s’agit de développer de nouvelles compétences :
– Travailler sa propre validation intérieure
– Provoquer (et se donner) la reconnaissance au lieu d’attendre après elle
– Oser exposer son avis en se faisant confiance, même dans l’ambiguïté

Et « rebooter » le système nerveux pour se reconnecter à ce qui motive intrinsèquement, et pour intégrer intimement ce qui paraît pourtant évident :

Les règles du jeu de l’entreprise ne sont pas celles de l’école.

Il ne s’agit plus d’avoir de bonnes notes et de plaire à tout le monde.
Mais de vous remettre au centre de votre propre réussite.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.