« Yay ! Ca y est, enfin promu manager ! ». Mais la joie est de courte durée.
« J’ai l’impression de ne plus rien « faire » depuis que je suis manager : j’ai peur qu’on s’en rende compte… »
On passe d’excellent dans son poste de spécialiste
à manager hors de sa zone de confort :
le rôle n’a plus rien à voir,
et le syndrome de l’imposteur débarque.
En particulier, on fait face à l’inconfort de ne plus FAIRE.
Produire,
voir des résultats tangibles,
barrer des choses de la « To do list » :
ça booste notre satisfaction à grand coup de dopamine.
En passant manager, on passe en mode « prise de recul ».
C’est du travail dont les résultats ne sont pas immédiatement visibles, et c’est inconfortable.
Pourtant prendre ce temps de réflexion, c’est nécessaire pour :
– Former une vision et donner un cap motivant à l’équipe,
– Identifier les opportunités nouvelles,
– Planifier les ressources stratégiques,
– Clarifier nos attentes managériales,
– Travailler sur soi pour accepter d’autres façons de faire,
– Préparer des feedbacks qui développent le potentiel des autres,
– Anticiper les besoins de l’équipe et du business
Et c’est ça qui permet à l’équipe de faire la différence.
Apprendre à « faire » moins,
c’est le challenge de la transition de manager.
Car alors on peut aider les autres à « faire mieux »,
et apporter bien plus de valeur.
