Si je comptais les heures perdues à m’inquiéter de mon “rating” de performance quand j’étais salariée, j’aurais une syncope devant un tel gâchis de temps et d’énergie…
Au début de ma vie corporate, c’était un sujet récurrent entre pairs :
– Qui ferait partie des 5% qui seraient classés 1, le graal pour être promu ?
– Pourquoi untel avait eu 2+ et untel autre avant “seulement” eu 2 ?
– Risquait-on le 3, l’opprobre absolue ?
Cette validation de notre performance nous obsédait, en bons élèves que nous étions.
Elle nous poussait à nous dépasser sans cesse, dans une course effrénée à toujours plus.
Avec le recul :
Quel système efficace pour faire tourner le business !
Les entreprises prestigieuses et ambitieuses, grands cabinets de conseil ou fleurons capitalistes du CAC 40 l’ont bien compris.
Elles raffolent de ce système d’évaluation : c’est un outil de pouvoir et de soumission puissant.
Ça stimule la compétition entre des gens performants prêts à tout pour recevoir un bon point et la reconnaissance d’un rating élevé, d’une promotion, d’une augmentation.
Il suffit :
– de recruter un bon quota de profils bons élèves sortis de prépa et grande école,
– de leur donner des objectifs ambitieux qui vont leur donner envie de se prouver,
– d’appuyer bien fort sur le besoin de validation avec un système de rating.
Et paf, ça fait des Chocapic :
– Des entreprises en croissance et des actionnaires ravis,
– Des cadres dirigeants qui ne savent plus trop pourquoi et derrière quoi ils courent, mais qui souvent courent au burn-out sans s’en rendre compte.
Si ça vous parle et que vous voulez sortir de la roue du hamster, apprendre à vous donner votre propre validation intérieure et arrêter de donner à votre entreprise autant de pouvoir sur vous, c’est ce travail que je fais avec mes clients en coaching.
On s’en parle ?
