La responsabilité est une valeur clé du leadership. Pourtant elle cache un piège fatal pour la santé mentale des leaders, surtout perfectionnistes.
Celui de prendre inconsciemment 100% de la pression :
100% de la responsabilité de la réussite d’une initiative, lorsqu’on n’en contrôle en fait qu’une partie très mince.
Ce piège, c’est celui de faire des insomnies à se dire qu’on est nul,
quand les résultats de la multinationale qui nous emploie ne sont pas bons, car on en a pris leur responsabilité pleine et entière sur ses épaules.
Alors que ces résultats dépendent aussi :
– du marché,
– de l’économie,
– de la concurrence,
– des choix de nos clients,
– du travail des autres départements,
– de la stratégie et du positionnement de notre entreprise,
– du niveau actuel de compétence de l’équipe dont on a hérité.
Il ne s’agit pas de s’en laver les mains.
Ni de se dire qu’on n’a aucun impact.
Mais de remettre les choses à leur juste place.
Faire preuve de leadership :
C’est prendre la responsabilité d’identifier quelles actions simples et puissantes on va mettre en place pour faire levier sur un système complexe et incertain.
Prendre ses responsabilités :
ce n’est pas prendre toute la responsabilité.
